
La semaine missionnaire mondiale qui s’achève ce dimanche a son point de départ avec une jeune laïque lyonnaise, Pauline Jaricot (1799-1862) qui s’associe à de jeunes ouvrières des usines de son père pour collaborer à la Propagation de l’Évangile et les inviter aussi à mettre un sou de côté par semaine pour venir en aide aux pays de mission. Connaissant rapidement un grand succès cette initiative d’abord locale sera reprise par Pie XI qui lui donnera son statut international le 3 mai 1922.
La notion de mission est plus sensible qu’il n’y paraît. Après avoir connu une éclipse sous Vatican II, le terme sera repris pour la première foi de façon solennelle par Jean-Paul II dans l’encyclique Redemptoris missio (1990).
Cette journée missionnaire mondiale ayant comme thème Missionnaires de l’espérance parmi les peuples est donc l’occasion pour chacun de réfléchir à la dimension missionnaire de l’Évangile et son caractère propre dans l’archipel des offres spirituelles du troisième millénaire. Si nous nous taisons les pierres crieront. L’espérance de la foi chrétienne est un le trésor pour l’humanité que la liturgie de ce dimanche nous invite à partager.
Père Pascal Genin
