
C’est elle qui, lorsqu’est venue la plénitude des temps, a mis au monde Celui que Dieu a envoyé pour le salut des hommes, son Fils, et lui a donné le Nom que l’ange lui avait communiqué : Jésus, c’est-à-dire, Dieu sauve.
Par elle nous recevons les vœux que Dieu notre Père nous adresse en nous envoyant son Fils bien-aimé. Avec elle nous entendons la parole qui nous vient depuis le fond des âges. « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! »
A Nazareth, elle a dit « oui » à la parole de l’Ange : puissions-nous également dire « oui » aux vœux de paix du Seigneur. Mais ‘nous’, qui est-ce ? Les dirigeants du monde et ceux des peuples en conflit – bien sûr ! Mais aussi chaque peuple, chaque communauté humaine, et tout d’abord chacun de nous car nous ne pouvons pas sans cesse nous défausser sur autrui plus haut placé que nous.
Le Seigneur prononce pour nous des paroles de bienveillance : accueillons-les et mettons-les en pratique à chaque moment de la Nouvelle Année. Il s’adresse à nous avec Espérance, car lui, au moins, espère en nous. Chacun a besoin de cette Espérance, tout spécialement les jeunes et les anciens. Personne ne peut être laissé de côté ; à nous de ranimer cette Espérance chez ceux qui en ont tant besoin. C’est pour chacun que le Seigneur dit :
« Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, et qu’il te prenne en grâce ! »
P. Bernard Bommelaer