En ce dimanche, une vingtaine de jeunes de l’aumônerie font le choix de professer solennellement leur foi. Ils déclarent renoncer à Satan, s’attacher à Jésus-Christ et à l’Eglise pour toujours. Cette même profession de foi, nous la faisons tous les dimanches pendant la messe, après l’homélie en disant le « Je crois en Dieu dans le symbole des Apôtres ou celui de Nicée-Constantinople. Ainsi, nous renouvelons chaque semaine notre profession de foi, comme une conversion hebdomadaire. La conjonction de cet événement avec le quatrième centenaire de la naissance de Blaise Pascal (né le 19 juin 1623), me rappelle la pensée suivante du philosophe :
« Si j’avais vu un miracle, disent [les incroyants], je me convertirais. Comment assurent‑ils qu’ils feraient ce qu’ils ignorent ? Ils s’imaginent que cette conversion consiste en une adoration qui se fait de Dieu comme un commerce et une conversation telle qu’ils se la figurent. La conversion véritable consiste à s’anéantir devant cet être universel qu’on a irrité tant de fois et qui peut vous perdre légitimement à toute heure, à reconnaître qu’on ne peut rien sans lui et qu’on n’a rien mérité de lui que sa disgrâce. Elle consiste à connaître qu’il y a une opposition invincible entre Dieu et nous et que sans un médiateur il ne peut y avoir de commerce. »
Blaise Pascal, Pensées (Brunschvicg 470 / Lafuma 378 / Sellier 410)
Bénissons Dieu de nous avoir envoyé un tel médiateur, libérateur et sauveur en son Fils, Jésus Christ !
P. Philippe Cazala