
Cette phrase titre est la parole de Marie, la mère de Jésus aux serviteurs ! Ce dimanche en effet, nous entendons l’évangile des noces de Cana. Au-delà du récit pittoresque, Jean l’Évangéliste nous invite à voir plus loin. Il est étonnant ce texte qui parle d’un mariage, mais jamais il n’est question de la mariée. D’autre part, à la fin, le maître du repas félicite le marié du bon vin qu’il a su garder jusqu’à la fin, alors qu’il n’y est pour rien.
Je retiens trois leçons de ce texte. D’abord, le rôle de Marie : elle nous invite à entrer dans l’espace de la prière pour agir à la lumière de ce que Jésus nous dit. Ensuite, lorsque Jésus répond : « mon heure n’est pas encore arrivée », Jésus nous invite à regarder plus loin que le miracle de l’eau changé en vin. Il nous oriente vers l’heure où le vin sera changé en son sang. Enfin, Jean exprime l’acte de foi des apôtres à la fin de ce récit, « il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui ». Nous sommes invités à croire en Jésus qui nous sauve.
Nous sortons tout juste du temps de Noël, le temps où « le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous ! » L’évangile des noces de Cana nous montre que le Verbe de Dieu vient en ce monde pour cette heure où il donnera sa vie pour chacun de nous, le soir où il dira en tenant la coupe de vin, « ceci est mon sang versé pour vous ! Faites cela en mémoire de moi ! »
Père Albert Gambart

