
Au jour de la Présentation de Jésus au Temple, Syméon et Anne, qui accueillent Marie, Joseph et Jésus, ne font pas écran à la lumière. Leur discrète humilité souligne l’importance de ce nouveau-né de 40 jours. Bientôt, les yeux de Syméon se fermeront mais aujourd’hui, en ce petit enfant, il a vu la lumière destinée à tous les peuples.
Lors des messes de ce jour nous pourrons marcher avec les cierges allumés et converger vers l’autel de l’eucharistie au nom de toute l’humanité, et plus modestement en celui des habitants du quartier. Ces cierges ne sont pas des « grigris » destinés à nous protéger de la foudre. Ce sont des signes porteurs de lumière. Ils nous rappellent que, dans ce monde merveilleux et difficile, Jésus est notre lumière.
Il y a 80 ans, des survivants sortaient d’Auschwitz, aujourd’hui quelques otages sont libérés à Gaza, des trêves sont annoncées au Moyen-Orient, on pourrait en espérer pour l’Ukraine. Que notre prière prenne le relais de notre espoir pour devenir une véritable Espérance.
Père Bernard Bommelaer

