La fin de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris est un évènement diocésain joyeux et, heureusement, rare. Cette réouverture s’accompagne de rites exceptionnels rarement célébrés dans le même temps : ouverture des portes, réveil de l’orgue et consécration du nouvel autel. Nous connaissons la date depuis longtemps et nous avons pu nous y préparer, particulièrement avec la pérégrination de la statue de Notre-Dame et la neuvaine à laquelle nous a invités l’Archevêque.
Aidons-nous de cette circonstance que nous sentons bien parce qu’elle nous est proche pour entrer dans le mystère de la venue de notre Sauveur dans la chair. Evènement unique dans l’histoire, il a été accompagné de rites d’usage (circoncision et présentation au Temple) et exceptionnels (explosion de joie des anges dans le ciel, adoration des bergers, adoration des mages). Auparavant, les prophètes avaient annoncé cette descente du Ciel sur la terre que le peuple d’Israël avait attendue en se hasardant à l’imaginer.
Essayons de montrer semblable enthousiasme en nous préparant à célébrer l’anniversaire de la naissance du Christ. Essayons de revivre l’attente du peuple d’Israël. Noël, c’est le début de la réalisation de la promesse faite à Israël. Nous, nous en connaissons l’issue heureuse : la résurrection. Donc, en célébrant Noël, nous célébrerons le salut que nous offre notre baptême. N’est-il pas l’heure d’écouter Jean-Baptiste proclamer le baptême de conversion, et de profiter de ce temps pour nous réconcilier ?
Martin Verdon diacre