28 juin 2020 : Sur le chemin de la vie.

C’est le dernier dimanche de cette année scolaire !  Une année bien étrange avec ce long temps d’arrêt que nous avons connu à cause de la pandémie. Nous avons éprouvé le sentiment de notre fragilité confronté à ce danger inconnu !  Nous avons aussi constaté de multiples élans de solidarité, pour ne pas laisser le pauvre au bord de la route. Ainsi va la vie !  Les épreuves ne nous engloutissent pas si nous mettons nos pas dans ceux du Christ Jésus et si nous les traversons ensemble .

            Ce dimanche, la messe de 11h30 sera la « fête du sacerdoce ». En effet, le père Christian Mahéas, arrivé sur la paroisse en décembre 2018, est nommé́ par l’archevêque de Paris curé de la paroisse Saint Jean Baptiste de Belleville. Ce dimanche, il dira au-revoir aux paroissiens de saint Médard. Durant ces 2 années, il a mis tout son dynamisme et son enthousiasme à servir la paroisse, particulièrement dans notre aumônerie des jeunes des collèges et lycées. Sa mission se poursuit, et il répond à l’appel avec une profonde motivation. 

            Le père Anderson Marcal-Pires, prêtre étudiant brésilien est présent sur notre paroisse depuis 4 ans. Son évêque l’appelle à poursuivre sa mission en Amazonie, et il répond à cet appel avec une grande sérénité et une profonde confiance.

            Le père Simon Fornier de Violet, ordonné hier à saint Sulpice, célèbre ce dimanche sa première messe dans notre paroisse, où il a été présent ces deux dernières années. Une première messe est toujours très émouvante, comme un premier pas ! 

Ces trois prêtres ont un point commun : la joie de répondre à l’appel de leur évêque pour la mission !  Pourtant, ils ne savent pas de quoi sera fait l’avenir. Mais ils s’appuient sur Celui qui leur donne courage et force par le don de son Esprit !  Ils sont pour nous tous l’invitation à ne pas avoir peur du lendemain, sûrs que le Christ Jésus a déjà vaincu la mort ! 

Ils sont pour moi la parfaite illustration de la parole de Jésus dans l’Évangile d’aujourd’hui, que j’ose transcrire en positif :

« Celui qui m’aime au point de quitter son père, sa mère, son frère, sa sœur ;

celui qui prend sa croix chaque jour et qui me suit résolument, mettant en moi sa confiance.

Celui qui trouve en moi la source de la vraie vie, celui-là est digne de moi »

P. Albert GAMBART